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Magazines Équilibre
Volume 12, no 1 – Croissance, concurrence et efficacité, autant d’injonctions à la performance qui posent des enjeux inquiétants pour les collectivités, les individus et l’environnement. Parmi ceux-ci, l’accroissement des inégalités sociales, la détresse psychologiques et les dommages écologiques. Le constat des répercussions négatives du modèle économique dominant a motivé ce désir de redonner un sens au discours économique actuel. Il est possible aujourd’hui de faire une place à d’autres formes d’économies qui valorisent particulièrement des richesses sociales, durables et favorables au bien-être.
Volume 11, no 1 – Le terme « éthique » renvoie généralement à des concepts positifs. Qu’en est-il de l’éthique en santé et services sociaux ? Dans l’univers des soins aux personnes, est-ce que la réflexion éthique doit-elle se centrer sur la relation soignant-soigné ou intégrer d’autres facteurs qui influencent la prestation de soins? Par exemple, la composante culturelle soulève des enjeux éthiques complexes, surtout lorsqu’il est question d’adaptation des services.
Volume 10, no 2 – Comment nourrir l’engagement social ? Comment composer avec les sentiments d’indignation, voire de résignation, provoqués par les politiques néolibérales ? Quelles pistes d’action peuvent nous permettre, non seulement de résister au désenchantement, mais surtout de reconstruire des solidarités ? L’engagement ne favorise-t-il pas une bonne santé mentale, puisque grâce à lui, chacun peut trouver une cohérence entre sa vie intérieure et sa vie en société ?
Volume 10, no 1
– De la maladie à la recherche de sens : une expérience spirituelle (Gaston Lachance)
– La maladie, de l’absurdité au sens (Claire Marin)
– Petit essai sur le sens (Andréanne Côté)
– Être en santé lorsque l’on vit avec la maladie chronique : une question de continuité (Edith Ellefsen)
– La dépolitisation de la santé mentale ou atomiser le mal-être (Jérémie Dhavernas et Julien Simard)
Volume 9, no 1
– Crise de société… recherche de sens Intervenir : une question de sens (Gilbert Renaud)
– L’angoisse du bonheur… L’interdit de La souffrance ! Le risque de la vie ou Le risque de vivre (Guy Bourgeault)
– Renouer avec la beauté du monde Réenchanter la vie (Jacques Grand’Maison)
– La fatigue d’être intervenant
Climat social d’errance sur le plan des valeurs : mise à l’épreuve pour l’intervenant (Lucie Biron)
– Créer des espaces d’humanité Asclépios, le guérisseur blessé : un mythe à la base de toutes les professions en relation d’aide (Jan Bauer)
Volume 8, no 2 – De tous temps, la littérature a servi de lieu d’expression des maux de l’âme. Véhicule de créativité, elle a permis à nombre d’écrivains torturés de s’exprimer. La littérature nous a permis de suivre les méandres de la folie et de sa complexe trajectoire, mais est-ce que la littérature nous a sensibilisés à la souffrance? La littérature a-t-elle déstigmatisé la folie? La psychiatrie tente de rationnaliser, mais avec des résultats discutables. La littérature serait-elle la voie à suivre pour mieux comprendre l’âme et redonner espoir à ceux qui souffrent.
Volume 8, no 1 – La notion d’altérité se présente en deux positions : le dehors, lointain (c’est-à-dire l’exotisme) et l’altérité du dedans (ceux marqués par la différence physique, psychique, culturelle ou de mœurs). La personne ayant des problèmes de santé mentale est soumise au regard de l’autre, cette différence suscitant la peur, le questionnement, l’incompréhension. L’épreuve de l’altérité isole et rend encore plus vulnérable alors que l’exclusion est quotidienne. Aborder la question de l’altérité en psychiatrie pose un défi car elle déplace l’attention sur le sujet et non sur la maladie, exigeant des intervenants ouverture d’esprit et capacité à remettre en cause ses pensées, ses vérités.
Volume 7, no 2 – Les grands rituels qui marquaient autrefois le passage à l’âge adulte sont modifiés par un contexte social en pleine mouvance exigeant des jeunes une grande autonomie et motivation. Ce numéro trace les contours des expériences qu’ils vivent dans leur passage à la vie adulte, en évitant de porter un regard alarmiste sur leurs difficultés, en mettant plutôt en lumière leur qualité d’acteur dans leur processus de transition et leur capacité à «inventer» leur vie. Comment se traduit leur quête d’autonomie? Quelles sont leurs valeurs? Comment construisent-ils leur identité?
Volume 7, no 1
– Forces Sociales, solitude et santé mentale : la recherche d’un nouvel équilibre (Marc-André Delisle)
– La solitude dans les sociétés singularistes (Marie-Chantal Doucet)
– Le quartier au coeur du mode de vie des ménages solos dans la ville centrale (Annick Germain)
– Les personnes qui vivent seules sont-elles vulnérables ? (Marc Molgat)
Volume 6, no 1 – Le pouvoir des mots est immense : ils influencent notre attitude, nos comportements, nos perceptions. Ils peuvent faire la différence entre le succès et l’échec. Ils soulagent ou blessent. Les mots peuvent-ils nous guérir de nos maux? L’écriture peut-elle être réparatrice de soi?
Volume 5, no 1
– Entre corps et esprit, une science du lien (Thierry Janssen)
– L’effet placebo et les mécanismes d’auto-guérison : un chemin de traverse (Jean-Charles Crombez)
– De l’esprit au corps : la psychosomatique (Gilles Marchand)
– Hostilité et colère : couteaux à double tranchants (Bianca D’Antono)
Volume 4, no 2 – La société de surconsommation nous invite à construire notre identité sur la base des biens que l’on possède et que l’on consomme.
Reposant sur le socle d’un individualisme exacerbé, cette idéologie comporte de nombreux écueils : endettement, faible estime de soi, disparition de l’entraide et de la solidarité…
Volume 4, no 1 – Si le vieillissement est un fait biologique, cognitif et social, il est malheureusement trop souvent illustré par des concepts de diminution, de pertes ou de coûts sociaux élevés. Pourtant, il est primordial de s’y préparer par une réflexion sur l’évolution psychologique des personnes, les moyens de les appuyer dans la réalisation de leur potentiel et le maintien d’une qualité de vie.
Volume 3, no 2 (actes de colloque)
– La santé mentale au travail du personnel soignant (Michel Vézina)
– Asclépios, le guérisseur blessé : un mythe à la base de toutes les professions en relation d’aide (Jan Bauer)
– L’intervention en santé mentale comme expérience sociale (Marie-Chantal Doucet)
– Le Carrefour Communautaire-Institutionnel (CCI) : un modèle efficace de rapprochement des réseaux (Dr Pierre Léouffre)
– Panel des usagers de l’Institut Douglas (Michel Perreault et Marie-Thérèse Dufresne)
Volume 3, no 1 – On voit à la fois les émotions comme une force à maîtriser afin d’atteindre la paix de l’esprit et comme une source de créativité sans laquelle rien ne s’accomplit. Comment résoudre cette apparente contradiction ? On tente également de percer le mystère de cette forme d’intelligence que l’on qualifie « d’émotionnelle ». L’émotion ne serait donc une façon d’entrer en rapport avec les choses et les autres.
Volume 2, no 2 (actes de colloque)
Ce numéro propose de partager ce qui nourrit la motivation, de ceux et celles qui portent des projets d’entraide et de construction du monde. L’engagement ne semble-t-il pas favoriser une bonne santé mentale, puisque par lui, chacun peut trouver la cohérence entre sa vie intérieure et sa vie en société ?
Volume 2, no 1 – La reconnaissance de la spécificité de l’intervention en santé mentale auprès des personnes immigrantes est nécessaire afin d’atténuer les difficultés d’intégration et de favoriser l’épanouissement de chacun. Or, l’adaptation de nos pratiques passe d’abord par des interventions interculturelles adéquates, qui nécessitent une meilleure compréhension des déterminants de la santé des immigrants et l’établissement d’une communication interculturelle respectueuse et ouverte.
Volume 1, no 3 – Les efforts pour harmoniser travail et famille sont souvent entravés par de nombreux obstacles organisationnels. En effet, le monde du travail a changé et est de plus en plus exigeant. Des solutions individuelles ne sont donc pas suffisantes et une approche globale est nécessaire. Que ce soit l’individu lui-même, la communauté, les gouvernements ou les entreprises, tous ont un rôle à jouer pour permettre à chacun de maintenir un équilibre entre sa vie personnelle et professionnelle.
Volume 1, no 2 – L’altruisme et le désir d’aider sont les motivations qui amènent les intervenants à s’engager dans ce métier sensé faire le bien. Pourtant, la réalité actuelle ne fournit pas les moyens d’exercer son métier convenablement. Cette insatisfaction et cette perte de sens du travail sont accentuées par la solitude. Quelles solutions mettre en place pour se prémunir personnellement et collectivement contre ce malaise ?
Volume 1, no 1 – Assiste-t-on à une certaine banalisation du recours aux médicaments psychotropes dans la gestion des conduites, des émotions, des façons «d’être au monde» au sein des sociétés occidentales contemporaines? Quelle perception ont les usagers des pratiques entourant la prescription des médicaments? Quelles sont les pratiques les plus aidantes de leur point de vue?