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Moi, l’autre et l’ailleurs
13 août 2020
Volume 8, no 1 – On peut dire que la notion d’altérité se présente en deux positions : l’altérité du dehors qui concerne le lointain, c’est-à-dire l’exotisme : les peuples, les pays, les groupes et l’altérité du dedans qui se réfère à ceux marqués par la différence physique, psychique, culturelle ou de mœurs.
Plus que d’autre, la personne ayant des problèmes de santé mentale est soumise au regard de l’autre, cette différence suscite la peur, le questionnement, l’incompréhension.
L’épreuve de l’altérité isole et rend encore plus vulnérable. La situation d’exclusion devient alors le quotidien pour le malade atteint de « folie ». Aborder la question de l’altérité en psychiatrie, pose un défi à la pratique des intervenants car elle déplace l’attention sur le sujet et non sur la maladie.
L’ouverture d’esprit, la capacité de l’individu de remettre en cause ses pensées, ses vérités obligent l’intervenant à revenir constamment à lui et sonder ses valeurs.
Pour vous procurer cette publication, contactez-nous au info@acsmmontreal.qc.ca.