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Pratiquer la gentillesse ou comment cultiver la compassion   

Semaine de la santé mentale 2024

En novembre dernier, l’Association canadienne pour la santé mentale Filiale de Montréal et la Direction régionale de santé publique de Montréal lançaient la campagne Je pratique la gentillesse, un appel collectif à poser des gestes gentils. La gentillesse, c’est une parole qu’on prononce, un geste qu’on accomplit, un comportement qu’on adopte pour prendre soin des autres ou de soi. Motivée par un sentiment chaleureux et authentique, la gentillesse est un facteur de protection souvent négligé en santé mentale. Pourtant, la recherche le démontre : faire preuve de gentillesse au quotidien augmente le niveau de bonheur, diminue les effets négatifs du stress et nourrit l’estime de soi. Pratiquer la gentillesse, c’est agir au quotidien pour améliorer sa santé mentale et celle de sa communauté.  

Quelques mois après notre campagne, la Semaine de la santé mentale 2024 (SSM 2024) propose le thème de la compassion : une belle occasion de rappeler l’importance des gestes gentils dans la vie de tous les jours et leur influence sur le développement de la compassion.  


Gentillesse et compassion : quelles différences ?

La gentillesse et la compassion sont des qualités similaires qui impliquent un comportement altruiste envers les autres. Il faut toutefois distinguer les deux notions.  

La gentillesse est souvent perçue comme un acte aimable, attentionné et bienveillant,, mais elle n’implique pas nécessairement de ressentir profondément la douleur ou la souffrance de l’autre. Dans une grande ville comme Montréal, où il y a beaucoup de monde et le rythme de vie est rapide, il est facile d’ignorer les gens autour de nous et d’oublier de pratiquer la gentillesse.  Cela n’a pas besoin d’être compliqué. On peut faire des petits gestes simples comme dire bonjour dans l’ascenseur ou encore tenir la porte pour une personne. 

La compassion, en revanche, va plus loin. Elle implique non seulement de reconnaître la souffrance d’une autre personne, mais aussi de ressentir de l’empathie et un désir sincère d’aider à soulager cette souffrance. La compassion est souvent associée à une réaction émotionnelle profonde face à la détresse de l’autre, suivie d’une action pour aider la personne à en atténuer les effets. Par exemple, si vous connaissez quelqu’un qui est évincé de son logement, ressentir de la compassion signifie reconnaître sa souffrance, avoir de l’empathie envers elle et sa situation difficile et souhaiter lui offrir de l’aide pour trouver un nouvel appartement, tout cela sans attendre de récompense spécifique. 

Pratiquer la gentillesse, c’est tendre vers la compassion   

La gentillesse se manifeste par des actes amicaux et attentionnés envers notre entourage tandis que la compassion implique une connexion émotionnelle profonde avec la souffrance d’autrui et une volonté d’agir pour l’aider à la surmonter pour le mieux. Dans les deux cas, il y un appel à poser des gestes concrets. 

La gentillesse et la compassion sont deux qualités distinctes, mais qui vont de pair et se renforcent mutuellement. Pratiquer la gentillesse au quotidien favorise le développement de la compassion de plusieurs façons :  

La vie est parfois difficile, d’où l’importance de rappeler que la gentillesse fait partie de la condition humaine et que la pratiquer au quotidien cultive la compassion. La compassion fait du bien à tout le monde, que ce soit au travail, à l’école ou dans d’autres contextes du quotidien.

Joignez-vous à nous du 6 au 12 mai 2024 pour en découvrir davantage sur la compassion ! 

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